7 compétences clés nécessaires aux managers ou pourquoi une formation managériale est essentielle

Qu'attend-on d'un manager en 2025 ?

Nous sommes tous d'accord pour dire que le management " à l'ancienne " qui consistait à donner des ordres " parce que "c'est le chef qui décide", c'est fini. Cela ne marche plus ( Cela a t'il déjà marché 😉 ? )

Le monde du travail a profondément changé : hybridation, quête de sens, nouvelles générations, télétravail, autant de défis qui imposent au manager de se réinventer.

Et les formations managériales aussi 😎.

Parce qu'en 2025, un bon manager n’est plus celui qui détient ( seul ) le pouvoir, mais celui qui sait fédérer, écouter, inspirer et faire grandir son équipe.

Dans cet article, je vous propose de faire le tour de 7 compétences clés du management moderne, celles que tout manager — qu’il débute ou qu’il ait vingt ans de carrière — doit cultiver pour diriger avec impact, efficacité et humanité 🌱.

1. L’intelligence émotionnelle : le cœur du management

Longtemps négligée au profit des compétences techniques, l’intelligence émotionnelle est aujourd’hui la pierre angulaire du management. Elle désigne la capacité à reconnaître, comprendre et réguler ses émotions — mais aussi celles des autres.

Une formation managériale, c'est aussi ( et beaucoup ) monter ensemble en compétences sur les aspects de communication interpersonnelle.

En prenant en compte le contexte, l'environnement, on parle également de management situationnel.

Il ne s’agit pas de devenir psychologue, mais de comprendre que les émotions et notre communication influencent directement la performance et la coopération.

Et un manager qui comprend l’autre avant de le juger, c’est déjà un manager qui gagne du temps (et de l’énergie).

2. La communication claire et assertive : dire les choses sans blesser

Communiquer, tout le monde sait le faire. Mais communiquer avec clarté, écoute, respect et courage, c’est une autre histoire. L’assertivité, c’est cette capacité à exprimer ses idées, ses besoins ou ses désaccords sans agressivité ni passivité. Pour créer de la confiance, éviter les malentendus et s'engager mutuellement pour la suite.

Un bon manager sait :

• formuler des attentes précises,

• exprimer son sentiment, son ressenti de manière ajustée

• donner du feedback sans juger la personne,

• et surtout, écouter activement.

  
  

Vous devez mener un entretien de recadrage ? En appliquant les conseils ci-dessus, votre collaborateur pourrait bien repartir davantage motivé et engagé 😀. Et oui ! Et si vous en voulez la preuve, venez donc faire quelques mises en situations d'entretiens en formation managériale 😉

3. L’art du feedback : le moteur du progrès et l'art du Win-Win

Le feedback justement, on en parlait plus haut.

Commençons par un fait établi, 1000 fois vérifié 🤓: les gens veulent des feedbacks. On a tous besoin d'avoir des retours sur son travail. Sur le fond, sur la forme, sur le niveau de satisfactions de l'entreprise, du manager, du client... Pourtant, c'est ( trop ) peu pratiqué. Quel dommage !

Le feedback, ce n’est pas un jugement. C’est un outil d’apprentissage. Il permet de reconnaître les réussites 🏆et d’ajuster les comportements qui posent problème, les objectifs non atteinte de manière constructive. Et pitié, on attend pas l'entretien annuel de fin d'année pour le faire 😬!

De multiples méthodes existent pour mener un feedback et je ne vais pas m'éterniser là dessus (sujet d'un futur post sur le blog ? )

Indiquons simplement ici qu'il existe 2 grands types de feedbacks:

• Le feedback positif (prendre conscience d'un potentiel, valoriser, gonfler l'estime de soi ).

• Le feedback correctif (reconnaitre et gommer les impacts négatifs pour faire mieux, ensemble

Spoiler: le feedback négatif n'est pas un feedback, c'est juste une pratique contre-productive, dangereuse, voire humiliante.

Les meilleurs managers ne craignent pas le feedback, ils le recherchent 🤓. Car c’est aussi un excellent moyen pour eux d’apprendre sur leur propre posture.

4. La gestion du temps et des priorités : éviter le mode “pompier”

Combien de managers finissent leur journée en se disant : “J’ai couru partout, mais j’ai l’impression de n’avoir rien fait de vraiment utile” ? C’est un grand classique.

Le management moderne demande une maîtrise du temps et des priorités, sinon le manager devient le pompier permanent de son équipe.

2 clés ( à approfondir bien sûr ) pour ne pas être noyé :

🪟 La matrice d’Eisenhower:

• ce qui est urgent et important doit être traité vite ;

• ce qui est important mais non urgent doit être planifié ;

• ce qui est urgent mais non important peut être délégué ;

• ce qui n’est ni l’un ni l’autre… doit disparaître de ton agenda.

🪟 Le SWOT pour planifier l'avenir et prendre des décisions stratégiques

• Strengths (Forces) : quels sont vos points forts et vos avantages concurrentiels ?

• Weaknesses (Faiblesses) : quelles sont les points faibles de votre organisation ?

• Opportunities (Opportunités) : de quelles opportunités (tendances, usages, lois, technologies) pouvez-vous tirer parti ?

• Threats (Menaces) : quelles sont les menaces (dangers) qui peuvent affecter la performance de votre entreprise ?

C’est d’ailleurs un outil qui se manipule dans les formations managériales, souvent à travers des ateliers pratiques en binôme en trinôme.

5. La capacité à déléguer : confiance ≠ abandon

On aurait pu rajouter ce 3eme outil: La boussole de management 🧭 pour tendre vers davantage de délégation de tâches.

Déléguer, ce n’est pas se débarrasser. C’est faire confiance. Pourtant, beaucoup de managers hésitent encore à déléguer, par peur du “ce ne sera pas fait comme je veux”. Résultat : surcharge, frustration et perte de motivation dans l’équipe.

La délégation efficace repose sur trois principes simples :

1. Clarifier la mission et ses étapes : objectifs, moyens, délais.

2. Accompagner sans micro-manager : rester disponible, mais ne pas étouffer.

3. Valoriser la réussite : reconnaître le travail accompli, à 2 et collectivement.

   
   

Quand un manager délègue intelligemment, il libère du temps pour la stratégie et renforce la responsabilisation et montée en compétences de ses collaborateurs. Et cerise sur le gâteau 🍒 : plus il délègue, plus son équipe devient autonome et gagne en capital "confiance".

6. Le management de la motivation : comprendre les leviers individuels

Un bon manager sait qu’on ne motive pas. Et non. On essaie de faire en sorte que les autres soient motivés 🙃: La motivation est propre à chacun d'entre nous.

Certains collaborateurs recherchent la reconnaissance, d’autres de l’autonomie, du sens ou de la variété dans les activités. Trouver le bon levier d'action nécessite donc de connaitre le problème. Le bon.

L’époque où la motivation se limitait à une prime ou un “merci” en fin d’année est révolue.

Le management motivationnel repose sur la compréhension des besoins profonds de chacun.

La méthode la plus efficace reste le dialogue régulier par un moment de communication approprié: on ne parle pas des mêmes sujets en réunion d'équipe, en one to one ou autour d'un café/croissant.

Les formations managériales doivent absolument intégrer ces clés de lecture autour de la motivation, de l'engagement. Pour avoir des équipes plus engagées, moins de turnover, et un climat de confiance durable.

7. Le leadership inspirant : donner envie, pas des ordres

Le leadership, c’est ce qui distingue un bon manager d’un manager exceptionnel.

Car un leader inspirant ne tire pas son autorité de son poste, mais de sa capacité à incarner une vision et à donner envie de la suivre.

Ce leadership repose sur trois piliers :

• La cohérence : aligner ses paroles et ses actes. Il est exemplaire.

• La confiance : admettre ses erreurs, reconnaître la valeur des autres.

• L’inspiration : transmettre du sens, créer un élan collectif.

  
  

Un manager qui inspire n’a pas besoin de “motiver” sans cesse : son attitude suffit à entraîner les autres. Là est sa force. C’est un leadership humain, fondé sur la sincérité et la proximité.

Certaines de ces compétences peuvent sembler naturelles, mais dans les faits, elles s’acquièrent avec l’expérience, la formation et le codéveloppement. Voilà pourquoi une formation managériale est essentielle. Une formation qui ne se limite pas à des apports théoriques mais qui s’appuie sur des mises en situation, des études de cas, des échanges d’expériences et surtout, un accompagnement bienveillant.

Chez GO’Prev, les formations en management mettent l’accent sur le concret et l’humain :

• ateliers participatifs,

• jeux de rôle sur le feedback,

• exercices sur la délégation et la motivation,

• et accompagnement personnalisé pour ancrer les apprentissages.

  
  

Un manager bien formé, c’est un manager plus serein, plus juste, plus performant — et surtout, un meilleur moteur pour son équipe 💫.

La conclusion: pourquoi une formation managériale est essentielle ?

Le management moderne, ce n’est plus un ensemble de recettes, c’est une posture. Les outils et méthodes changent, mais la clé reste la relation humaine .

Parce qu'un manager bien formé, c’est un manager plus serein, plus juste et plus performant. Pour lui, son équipe et son entreprise. C'est un manager facilitateur.

Et parce qu’au fond, le vrai signe d’un bon manager, c’est qu’il ne cesse jamais d’apprendre.

Chez GO’Prev , nous sommes convaincus que la performance individuelle et collective passent un management humain et facilitateur. Vous retrouverez cette philosophie dans nos formations, faites de:

• ateliers participatifs

• jeux de rôle pour mener des entretiens type recadrage , remotivation, faire un feedback,

• Codéveloppement entre participants pour les "cailloux dans la chaussures"

• autodiagnostic et autoévaluation

• Plan d'action progressif et personnel avec engagements partagés

Et pour découvrir les 5 bonnes raisons de choisir GO'Prev, organisme de formation sur mesure, éthique et responsable, c'est par là :